Washington a annoncé, lundi, une série de chef d'inculpation à l'encontre du groupe chinois Huawei et de sa direction financière .Le ministère chinois des affaires étrangères dénonce, pour sa part, des "manipulations politiques" .
Les USA ont annoncé , lundi 28 janvier une série de chefs d'inculpation à l'encontre de la dirigeante
de Huawei au coeur d'un bras de fer diplomatico-judiciaire, mais aussi du géant chinois des télécoms lui-même, dans deux affaires qui risquent d'exacerber entre Washington et Pékin .
Le ministère américain des affaires a dévoilé 13 chefs d'inculpation, liées à des violations des sanctions contre l'Iran, à l'encontre du groupe chinois et de sa directrice financière Meng Wanzou, arrêtée au Canada en décembre à la demande des enquêteurs américains .
Parallèlement, il a inculpé deux filiales de Huawei, notamment d'association de malfaiteurs en vue de voler des secrets industriels, en l'occurrence des technologies cellulaire de T-Mobile, à son siège de Belle-vue, dans l'Etat de Washington , dans le nord-Est des USA .
Dans le viseur des ingénieurs de Huawei, selon l'acte d'accusation: le robot "Tapy", imaginé par T-Mobile pour reproduire un doigt humain et tester ainsi ses appareils cellulaires .
Ces deux filiales Huawei Device Co. Ltd et Huawei Device Co. USA, sont visées au total par 10 chefs d'inculpation pour des fait remontant en à la période 2012-2014, parmi lesquels figure également une accusation d'obstruction à la justice .
Les USA ont annoncé , lundi 28 janvier une série de chefs d'inculpation à l'encontre de la dirigeante
de Huawei au coeur d'un bras de fer diplomatico-judiciaire, mais aussi du géant chinois des télécoms lui-même, dans deux affaires qui risquent d'exacerber entre Washington et Pékin .
Le ministère américain des affaires a dévoilé 13 chefs d'inculpation, liées à des violations des sanctions contre l'Iran, à l'encontre du groupe chinois et de sa directrice financière Meng Wanzou, arrêtée au Canada en décembre à la demande des enquêteurs américains .
Parallèlement, il a inculpé deux filiales de Huawei, notamment d'association de malfaiteurs en vue de voler des secrets industriels, en l'occurrence des technologies cellulaire de T-Mobile, à son siège de Belle-vue, dans l'Etat de Washington , dans le nord-Est des USA .
Dans le viseur des ingénieurs de Huawei, selon l'acte d'accusation: le robot "Tapy", imaginé par T-Mobile pour reproduire un doigt humain et tester ainsi ses appareils cellulaires .
Ces deux filiales Huawei Device Co. Ltd et Huawei Device Co. USA, sont visées au total par 10 chefs d'inculpation pour des fait remontant en à la période 2012-2014, parmi lesquels figure également une accusation d'obstruction à la justice .
Pékin déononce des manipulations politiques
Le ministère chinois des affaires étrangères a réagi mardi avec colère, dénonçant des "manipulations politiques " . Pékin reproche regulièrement à Washington de vouloir enrayer à tout prix le developpement de ses fleurons technologiques .
Dans un communiqué transmi à l'AFP, Huawei a démenti "qu'il , ou une de ses filiales ou sociétés affiliées, ait commis les violations supposées de la loi américaine énoncée dans chacun des actes d'accusation".
La compagnie "n'a pas connaissance d'actes répréhensibles de la part de Mme Meng et est persuadé que les tribunaux américains americains aboutiront à la même conclusion", a-t-elle indiqué .
L'arrestation début décembre à Vancouver de Meng Wanzhou, fille du fondateur du groupe, a déjà provoqué de forts remous diplomatiques.
Crise diplomatique avec Otawa
En liberté surveillée à Vancouver, la dirigeante de Huawei doit comparaître le 6 fevrier devant un juge canadien dans le cadre de la procédure d'extradition lancée par les USA .Washington a confirmé qu'une demande formelle d'extradition serait presenté avant la date butoir du 30 janvier .
Dans ce qui a été largement interprété comme des représailles de Pekin, la chine a depuis arrêté deux canadiens et un tribunal chinois en a condamné à mort un troisième .
La crise diplomatique avec Otawa a même abouti au limogeage, par le premier ministre canadien Justin Trudeau, de son embassadeur en chine John McCallum, en raison de propos controversés sur la procédure d'extradition de Meng Wanzhou .
Si Washington est en pointe pour contrer Huawei, le géant des télécoms est l'objet de regard de plus en plus suspicieux dans un nombre grandissant de pays occident, à tel point le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a dénoncé vendredi une campagne internationale "Injuste et immorale".
Source : FRANCE24
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